CONG TRINH ou la génèse d'une collection

C’est courant septembre, lors d’une réunion sur la Création des nouvelles collections, que Charles a fixé comme objectif à Lyla - notre Directrice Artistique - de créer une collection qui évoque l’Art Déco, et surtout son expression dans l’architecture au Vietnam.

Cela faisait un certain temps qu’il bombardait Lyla de photos de bâtiments devant lesquels il tombait en arrêt au cours de ses pérégrinations vietnamiennes. Les prototypes devaient pouvoir être présentés à l’occasion des salons de janvier (Maison & Objet et Who’s Next)

Un sérieux travail de documentation

Lyla, comme à son habitude, s’est alors lancée dans une recherche approfondie sur l’architecture du début du XXe siècle au Vietnam : les sources de ce mouvement, les principaux acteurs, les bâtiments les plus emblématiques, pour trouver des angles d’attaque. Finalement c’est par le biais des détails architecturaux, et des matériaux, le laiton, en particulier, si emblématique de l’Art Déco, qu’elle a décidé de répondre au brief.

Quitte à s’inspirer de l’architecture, pour faire des bijoux, pourquoi ne pas utiliser aussi la pierre ? Nous collaborons depuis plus de 10 ans avec un artisan qui travaille la pierre, il réalise notamment nos boîtes en pierre, aux couvercles sertis de laiton ou de laque. Nous lui avons proposé de réaliser les petits éléments en pierre destinés aux bijoux de cette collection.

Après des esquisses, des simulations 3D et même quelques maquettes en carton pour les volumes, nous avions une superbe collection, au moins sur écran. Il était temps de lancer la phase de prototypage.

De nombreux allers-retours avec les artisans

Un de nos artisans, toujours avide de nouvelles techniques, avait déjà commencé à travailler le laiton en plaques pour notre collection Kim Khi, nous lui avons proposé de réitérer avec une collection où le laiton serait partiellement laqué de noir. Il a fallu réaliser de nombreux essais, parce que la laque ne tient pas bien sur le laiton, qui doit d’abord être bien abrasé pour qu’elle puisse accrocher.

Pendant que les artisans travaillaient sur les premiers prototypes, Lyla poursuivait ses recherches auprès de nos fournisseurs, tous japonais, pour identifier le cordon le mieux adapté pour les pendentifs de la collection.

En novembre, nous avons reçu les premiers prototypes : la réalisation n’était pas encore parfaite, mais déjà la collection était très prometteuse, différente de tout ce que nous avions fait auparavant. Finalement, après plusieurs allers-retours, les prototypes définitifs pouvaient être présentés aux salons Mode In France à Tokyo, et Maison & Objet ou encore Who’s Next à Paris.

Pour en savoir plus sur cette collection : CONG TRINH